La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

  L'Asie s'installe au entre du jeu :

Pendant deux siècles, le monde a été dominé par l'Europe, puis par les Etats-Unis. La fin de la guerre froide n'a pas débouché sur la consolidation de cette hégémonie, au contraire. Désormais la chine et l'Inde s'affirment sur la scène internationale comme les locomotives d'une économie mondiale en crise.
Elles multiplient les investissements dans le sud et les accords de coopération avec les pays d'Afrique ou d'Amérique latine, passant outre aux diktats du fonds monétaire international. Le glissement vers un monde multipolaire ne fait toutefois pas disparaitre les menaces que représentent le réchauffement de la planète, les crises régionales, les rivalités entre puissances avivées par des ressources plus rares et plus chères.

 



 

 

  Quelques statistiques :

 

 


 

 

 Un peu d'histoire :

Nous vivons une période de transition après 70 ans de guerre froide, et l'effondrement du communsime, une nouvelle ére commence. Leurope n'est plus le centre du monde , il lui faut compter désormais avec les pays émmergents.

I. Fin de la guerre froide :

Sans que soit tiré un seul coup de feu, sous le poids de ses propres contradictions, le « camp socialiste » s’écroule avec l’ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989, et l’échec des tentatives de réforme menées par le président Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique. La fin de l’utopie communiste, qui avait mobilisé des dizaines de millions d’hommes et de femmes à travers le monde – et suscité aussi une littérature anticommuniste dont les enfants avaient été abreuvés – ne signifie toutefois pas l’avènement d’un ordre international plus juste, d’autant que les Etats-Unis veulent, par tous les moyens, affirmer leur supériorité militaire.

Les pays du Sud sont les premières victimes de ce réalignement du monde, incapables de combler leurs handicaps économiques et sociaux, et désormais privés de la possibilité de jouer sur les rivalités entre les Deux Grands. Quant à l’Europe de l’Est, libérée d’un système dictatorial, elle passe sous le joug du « consensus de Washington » et engage des réformes économiques libérales que la grande majorité de la population doit payer d’un prix élevé. Les efforts pour penser un monde nouveau placé sous le signe de la coopération et sous l’égide d’une Organisation des Nations unies rénovée, réformes souhaitées par nombre de penseurs et d’intellectuels, ne débouchent sur rien. Les incertitudes demeurent, les conflits aussi…

II. Le moment américain :

Le XXIe siècle sera américain. Sous différentes formes, cette prophétie fait consensus chez la plupart des analystes après la chute du mur de Berlin et la victoire écrasante des Etats-Unis contre l’Irak en 1990-1991, victoire qui confirme l’effacement de l’Union soviétique, une supériorité militaire américaine écrasante et la capacité de Washington à entraîner, sous sa bannière, une large coalition internationale. Ce moment américain n’est synonyme ni de paix, ni de nouvel ordre du monde. Avec la caution des Nations unies, comme en Somalie, ou sans elle, comme au Kosovo, les Etats-Unis multiplient les interventions militaires, parfois au nom du droit d’ingérence humanitaire. Dans le même temps émerge un nouvel ennemi global, l’islam radical, considéré comme aussi dangereux que le nazisme ou le communisme.

Quant à la mondialisation économique, la « mondialisation heureuse », elle commence à donner les premiers signes de craquement, ainsi qu’en témoignent les crises asiatique et russe de la seconde moitié des années 1990. L’avènement de M. George W. Bush à la présidence des Etats-Unis et les attentats contre New York et Washington du 11 septembre 2001 favorisent l’avènement d’une politique impériale américaine, politique qui, paradoxalement, va accélérer un déclin des Etats-Unis.

III. Géopolitique multipolaire :

Il est toujours périlleux de prophétiser. En 1983, deux ans avant l’accession de M. Mikhaïl Gorbatchev au Kremlin, Jean-François Revel prédit la fin des démocraties, incapables de lutter contre « le plus redoutable de ses ennemis extérieurs, le communisme, variante actuelle et modèle achevé du totalitarisme ». Quelques années plus tard, le politologue Francis Fukuyama proclame la « fin de l’histoire » avec le triomphe sans partage du modèle américano-occidental... Après la première guerre du Golfe (1990-1991), nombre d’analystes annoncent l’aube d’un XXIe siècle américain.

Toutes ces illusions étant tombées, les observateurs s’interrogent sur l’avenir, un avenir dont il est difficile de dessiner les contours. Si le déclin de l’Empire britannique et son rapide efficacement offrent quelques leçons, il ne permet pas de dire ce que sera le monde postaméricain. La crise économique accélère une redistribution des centres de pouvoir, avec la confirmation de la place prise par l’Asie, notamment par l’Inde et par la Chine. L’Europe, quant à elle, hésite sur la voie à suivre, prise entre quelques velléités d’autonomie et son tropisme atlantique.

Une chose est sûre, le monde de demain sera multipolaire et aussi plus incertain, avec l’émergence de nouvelles menaces, de la prolifération nucléaire aux pirates...



 

 

 
 
 
 
 

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