La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Une certaine hypochrisie occidentale :

Gala organisé par la fille Karimov, le 8 avril 2009. De gauche à droite : Bernadette Chirac, Alain Delon, Lola Karimova, Guillaume Sarkozy et Monica

Que l'opposition est insignifiante en Russie cela n'est pas faut, mais les médias française semblent d'ailleurs plus enclins a critiquer ce pays curieusement ses même médias sont beaucoup moins loquaces vis a vis de d'autres "démocratie". Exemple : Le Kazakhstan figurer-vous qu'il y a eut des élections le dirigeant kazakh Nazarbayev, depuis 22 ans au pouvoir, se faisait tranquillement réélire avec le score irakien de... 95,5% des suffrages ! il faut dire que les partis d'opposition sont totalement inexistants. Il n'y a pas d'alternance pour gouverner, critique vis a vis du partis Russie unis qui il est vrai domine outrageusement, il faut souligner qu'au japon le partis PLD a été au pouvoir pendant près de 50 ans ( de 1953 à 2009) c'est seulement depuis un an que le partis opposé le PDJ a remporté les élections. Et ne parlons pas des régimes aux moyen orient qui ne sont pas du tout démocratique. Et jetons un voile pudique sur la démocratie en Afrique ou là bon, nous autre français avons une part de responsabilité, le régime en Tunisie de Ben Ali en est un parfait exemple. L’Ouzbékistan est un autre exemple de cette hypochrisie, c'est un des régimes les plus durs de la planète et pourtant les foudres de la presse vis a vis des droits de l'homme sont rares, Lola Karimova la fille du président n'est pas populaire dans son propre pays ( malheur a ceux qui contrairie ses projets) et pourtant sa ne l'empêche pas de côtoyer les personnalité les plus en vues en France.( voir ci-contre)

 

Amnesty internationale France

Soyons sérieux trouveriez-vous normale que le milieu financier gouverne en Russie a l'heures actuel ? la mise au pas des ces oligarques a contrarié bien des intérêts occidentaux et l'appétit de bien des multinationales en ce qui concerne les ressources énergétique de la Russie. l'exemples de la société américaines Chevron ou Exxon qui s'apprêtait a entrer massivement dans le capital Youkos. Si il a arrivait la même chose en France on aurait assister très certainement a une levé de bouclier.
Valdimir Poutine n'est certes pas un ange, la deuxième guerre de Tchétchénie a été déclenchée a partir de motif suspect et les moyens pour l'arréter pas très glorieux ( Ramzan Akhmadovitch Kadyrov n'est pas spécialement un ange), la verticale du pouvoir est une réalité, tout comme une certaine main mise du pouvoir russe sur les médias russes ( un peu comme chez nous soit-dit en passant). Mais il faut reconnaitre aussi qu'il a redonné a la Russie la place qui lui revient et cela a contrarié et continu de contrarier les intérêts occidentaux et américains. N'en déplaise a certains la russie est pays qui défend ses intérets, il ne faut pas être dupe des enjeux géopolitiques que se livrent les puissances actuels dans cette région du monde.

En définitive ...

Doit-on en conclure que les pays qui donnent la priorité aux financiers et a une certaines élites néolibérales avant même les intérêts du pays et de son peuple sont "favorisé" par la presse; les exemples précédemment cité Tunisie, Ouzbékistan, Kazakhstan plaide dans cette hypothèse en tout cas même si je vous l'accordent cette vision est peut être un peut simplicite, elle est a mon sens plus réaliste que la vision très manichéenne que nous délivre la presse en générale.

*Déclaration de la Haute Représentante de l’Union européenne: Je félicite la population du Kazakhstan d’avoir exercé ses droits démocratiques lors de l’élection présidentielle du 3 avril 2011. Le dirigeant kazakh Nazarbayev, depuis 22 ans au pouvoir, se faisait tranquillement réélire avec le score irakien de... 95,5% des suffrages ! il faut dire que les partis d'opposition sont totalement inexistants et pour cause Lors de la campagne 2005, Zamanbek Nurkadilov, le principal opposant au président, avait été retrouvé abattu de trois balles peu avant l‘élection… La justice avait conclu à un suicide !!!!!.

*Ouzbéquistan : Si ce n'est pas l'une, c'est donc l'autre. Après Lola Karimova dans un gala de charité à Versailles, c'est au tour de son aînée Gulnara de figurer en bonne place au prestigieux dîner de l'AmfAR, ce jeudi soir à Cannes. Cette association très « jet-set » lutte contre le sida, alors que Islam Karimov, le père, vient de condamner à sept ans de prison un militant ouzbèke de la cause ! Plusieurs organisations s'émeuvent régulièrement de la dureté du régime dictatorial ouzbèke : Amnesty International, l'Onu, Human rights watch… Il y a tout juste cinq ans, le 13 mai 2005, Islam Karimov avait fait massacrer entre 187 (selon son régime) et 5 000 opposants (selon l'OSCE) dans la province d'Andijan.

*Amnesty internationale France qui ne manque jamais une occasion de stigmatiser la Russie, avait instrumentalisé la chute de Mylène Farmer, cette chute avait été amplement médiatisé par la presse en générale ( le figaro, le monde , etc. ) en revanche le gala de charité avec Lola Karimova à Versailles en compagnie de beaucoup de célébrités française est totalement passé sous silence, 2 poids 2 mesures.

 

 Brève histoire de l’oligarchie en Russie (2/2)

Après l’élection de Vladimir Poutine à la présidence en mars 2000, la grande question qui anime la presse occidentale est de savoir si le nouveau Président sera une marionnette entre les mains des oligarques. Etonnamment, plus Vladimir Poutine fera rentrer les oligarques dans le rang, plus il se sera la cible des attaques de cette presse, qui quelques mois auparavant, dénonçait leur emprise sur la Russie.

Le premier à faire les frais du changement de pouvoir est Vladimir Goussinski, dont les médias avaient attaqué Vladimir Poutine durant les élections. Il s’enfuit en Espagne, puis en Israël en juillet 2000. Le holding « Média-Most », criblé de dettes est démantelé et finit entre les mains du monopole gazier public, Gazprom. Ce même mois de juillet 2000, le Président Poutine convoque les oligarques pour leur annoncer les nouvelles règles auxquelles ils doivent se soumettre, s’ils ne veulent pas avoir à rendre compte de leurs multiples prédations. Ces règles sont au nombre de quatre :

  1. Payer les impôts ;
  2. Arrêter l’évasion fiscale ;
  3. Réinvestir les profits des sociétés en Russie ;
  4. Enfin et surtout, ne plus faire de politique.

La plupart des oligarques sentent le vent tourner et se soumettent aux nouvelles règles. Deux des sept banquiers tentent pourtant de s’opposer à la volonté du nouveau Président. Le premier est Boris Berëzovski, l’ancienne éminence grise d’Eltsine, qui n’admet pas son déclassement. Mais Vladimir Poutine dirige désormais la Russie d’une main de fer. Il purge rapidement l’administration présidentielle, et sait qu’il peut compter sur le soutien des structures de forces. En 2001 Berëzovski est contraint de fuir à Londres. Il complote depuis la capitale anglaise et devient un ennemi juré du Kremlin. Il finance toutes les formes d’opposition à Vladimir Poutine, en Russie comme à l’étranger. Il soutient la prise de pouvoir de Mikhaïl Saakhachvili en Géorgie en 2003, puis la révolution orange en Ukraine en 2004. Il soutient le terroriste tchétchène Akhmed Zakaïev, réfugié également à Londres. Il promet régulièrement de grandes révélations sur Vladimir Poutine, sans que rien de concluant ne soit jamais publié. Il bénéficie en outre de la protection des services secrets anglais.

Le deuxième oligarque à ne pas accepter la nouvelle donne est Mikhaïl Khodorkowski. Les médias occidentaux, alimentés par les agences de communication américaines ont, à tort, attribué l’arrestation de l’oligarque à de prétendues ambitions politiques, et ont tâché d’en faire un nouveau Soljenitsyne. Khodorkowski tombe pour des motifs moins glorieux. A partir de 2003, Il se met à financer toutes les oppositions possibles à la Douma, des communistes jusqu’aux libéraux. Il espère ainsi former un groupe parlementaire lequel lui permettrait de bloquer la réforme fiscale qu’a entreprise Vladimir Poutine. Entre 2003 et 2004, la taxation des bénéfices des compagnies pétrolières russes est effectivement passée de 5% à 30% en moyenne. L’oligarque a également l’intention de faire entrer massivement des compagnies américaines dans l’actionnariat de Youkos, que ce soit Chevron ou Exxon. Enfin, il veut s’affranchir du monopole du transport des hydrocarbures de « Transneft » et construire avec les Chinois, un pipeline qui relierait directement ses forages à la Chine. Il est peu vraisemblable que Khodorkowski ait eu une ambition politique personnelle, il était trop intelligent pour ne pas savoir qu’il représentait tout ce que le peuple russe haïssait. La condamnation de Khodorkowski et de ses associés, extrêmement populaire auprès des Russes, marque réellement la fin du système oligarchique en Russie. Il semble en outre que Vladimir Poutine considère personnellement, que Khodorkowski doive payer pour les crimes de sang trop nombreux qui ont entouré la privatisation de Youkos, notamment celle du maire de Youganskneft, le jour de l’anniversaire de l’oligarque. C’est dans ce sens que Vladimir Poutine a comparé dernièrement la situation de Khodorkowski à celle d’Al Capone, ce mafieux américain, condamné non pas pour ses crimes de sang, improuvables, mais pour fraude fiscale.

 Brève histoire de l’oligarchie en Russie (2/2)

Khodorkowski emblème de cette mise au pas des oligarques

L’exemple de Khodorkowski porte ses fruits, les conglomérats de matières premières paient désormais leurs taxes. Le Kremlin en profite pour remettre la main sur plusieurs actifs industriels. Ceux de Youkos passent sous le contrôle de la compagnie publique Gazprom en 2004. En 2005, Sibneft, la compagnie de Berëzovski puis d’Abramovitch est également rachetée par Gazprom et devient Gazpromneft.

Des sept banquiers de 1996, il n’en reste que deux. L’un des deux, Vladimir Potanine, a annoncé en février 2010, qu’il léguera sa fortune de plus de $5 milliards, à des œuvres de bienfaisance. Le second est Mikhaïl Friedman, dont on annonce la chute depuis plusieurs années sans qu’elle se soit produite pour l’instant. La jeune génération des Déripaska, Abrahmovitch ou Prokhorov a abandonné la politique au profit des affaires, des stations de ski et des clubs de football. De plus, la crise de 2008 a affaibli durement Déripaska, qui ne doit la préservation de son empire qu’au prêt de $4,5 milliards que lui accorde le gouvernement russe au travers de la VnechEconomBank.

Comme un signe des temps, Dimitri Medvedev et Vladimir Poutine ont annoncé le lancement d’une vague de privatisations, mais cette fois, elles rapporteront plus de $40 milliards à l’état russe, et permettront à des sociétés étrangères d’entrer dans le capital et la gestion de ces sociétés. Le temps des oligarques est désormais révolu, aucun homme d’affaire russe, si riche soit-il, n’a plus les moyens de faire élire le Président de la Fédération de Russie. Contrairement aux affirmations romanesques de Pierre Avril dans le Figaro, ceux qu’il appelle les « nouveaux oligarques » sont en fait des hommes d’affaires, qui sont certes très proches du gouvernement et en ont profité pour accroître leur fortune, mais n’influent pas sur les décisions politiques. Ce défi que Vladimir Poutine a réussi à relever, vaincre les oligarchies dont certaines l’avaient mené au pouvoir, est exactement le même qui se pose aujourd’hui à Viktor Ianoukovitch en Ukraine et… à Barack Obama aux Etats-Unis avec les banquiers de Wall-street.

 

 

 

 

 
 
 
 

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