La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 
moscou

  7- Une presse qui dit tout ?

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Le numéro du courrier internationale de mars 2010

Si la presse écrite dit toutes les vérité alors pourquoi existe-t-il ce que l'on appelle une presse alternatives qui curieusement ne donnent pas toujours la même vision des choses sur des sujets concernant la géopolitique. Des sites comme rue 89, médiapart, le monde diplomatique ou le courrier internationale sont très instructif dans ce domaine surtout concernant la géopolitique. Et force est de constater que par exemple le traitement concernant la Russie est beaucoup plus nuancé, si le courrier internationale dénonce certaines dérives autoritaires du gouvernement, il mentionne par exemple également l'évolution de la société russe et l'émergence d'une société civile qui exerce un certain contre pouvoir parfois, chose que ne font quasiment jamais nombres de quotient français.

Nota : Le numéro de mars 2010 du courrier international " Russies encore un effort pour être modernes" traite de la société russe, des progrès depuis les années 90 et des perspectives d'avenir de la Russie, de la société civil, du tandem Poutine /Medvedev, des médiats en russie, certainement la meilleur analyse d'un quotidient francais.

 

  8 - Des information orientées :

Il y a un vieille adage de militaire qui dit que le temps n'est jamais neutre , pour ma part je pense qu'il en ai de même pour l'information , bien au de la de l'information la manière de présenter les faits d'une façon orienté est également une caractéristique de la presse française la preuve le figaro :

 

Le 5 mai 2012 sur le site du Figaro («Poutine fait un pas vers les Etats-Unis») Figaro a Totalement faux 1 - S'est une initiative des USA et 2 - de plus Poutine a refusé de rencontrer Obama en tête a tête comme l'atteste le site dedefensa.org. Source dedefensa.org

Certains éléments sont apparus, qui permettent de lier cette rencontre à la décision de Poutine de ne pas participer au G8, et donc de ne pas rencontrer Obama en tête-à-tête, comme cela était prévu (rencontre reportée “en marge” du G20, les 18-19 juin au Mexique). Nous allons tenter d’explorer les circonstances de la rencontre, autant que ses liens avec la décision de Poutine.

• La rencontre a été très discrètement annoncée, une fois qu’elle ait eu lieu, par des textes très brefs et sans aucune indication précise. Reuters fut le principal relais de la nouvelle hors de Russie, à partir d’Interfax. Il s’agissait d’une présentation assez vague couvrant l’appréciation d’une relance des relations USA-Russie avec le retour à la présidence de Poutine. Il était indiqué que Donilon avait remis à Poutine, de la part d’Obama, «un document de plusieurs pages et très détaillé, dont l'idée centrale est que Barack Obama est disposé à coopérer avec Vladimir Poutine pour faire avancer le processus de mise en place d'un partenariat entre les Etats-Unis et la Russie». Ce point, confirmé depuis, ainsi que l’orientation de la visite (Donilon venant en Russie), indiquent que c’est Obama qui a pris l’initiative de la rencontre, comme il avait pris celle de proposer un sommet en tête-à-tête “en marge” du G8, les 18-19 mai. On trouve cette rencontre Poutine-Donilon du 4 mai présentée très succinctement, avec une orientation différente selon la source, qu’on devinera aisément dans les deux cas cités : le 5 mai 2012 sur le site du Figaro («Poutine fait un pas vers les Etats-Unis») ; le même 05 mai 2012, sur le site de l’agence iranienne IRIB («Poutine pose des conditions au développement des relations avec les Etats-Unis»).

 

  9 - Une presse sélective vis a vis de ses sources :

 

Il faut mentionner que durant l'année 2010 le figaro et le journal "la Russie d'aujourd'hui" ont fait un partenariat, nombres d'articles sont véridiques, et traite du sujet intérressant. Mais encore trop souvent la tonalité de ceux-ci sont souvent "la Russie c'est la misère, la galère". Il en ai de meme pour le blog du figaro tenu par Pierre Avril qui ne se différencie pas vraiement de ses prédéscesseurs ( Laure Mandeville et Fabrice Nodé-Langlois). De plus a mainte reprise on constate une certaine sélectivité de la presse francaise, pour ses sources notamment voici quelque exemples :

rien de neuf en russie

autre exemple le monde :

Ossétie du Sud: une annonce échouée :

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Alexandra Kamenskaya

La journaliste russe en poste a paris Alexandra Kamenskaya, auteur du blog " rien de neuf a moscou" souligne la différence de traitement du journal le monde. Le journale n'a pas voulu publier le communiquer russe était-ce parce cela povaiut etre embarassante en révélant que c'est bien la géorgie qui a déclancnher les ostilités. Elle remarque aussi que ce meme journale est nettement moins regradant lorsqu'il s'agit de publier des écrit de BHL dont l'impartialité est fortement a été beaucoup mise en question durant cette meme affaire géorgienne; Voir l'article rue 89.

“En mémoire des victimes de la tragédie en Ossétie du Sud - ossetès, géorgiens, russes. Nous partageons le deuil de leurs proches”, ce petit texte de l’Ambassade de Russie en France accompagné d’une photo de la capitale sud-ossète Tskhivanli, en ruines, devait être publié dans la rubrique Annonces/Carnet de Libération du 17 septembre. C’était le quarantième jour depuis le début des opérations militaires dans la région, et la tradition russe veut que ce jour-là on se souvienne de ceux qui nous ont quitté 40 jours plus tôt.

Tout était sur les rails la veille, même si Libération avait corrigé le texte initial proposé par l’Ambassade en supprimant dans la première phrase ce passage non politiquement correct: “de tous ceux qui sont morts de l’attaque du régime te Tbilissi”. Il ne restait donc à l’Ambassade qu’attendre la facture de 9000 euros - le prix demandé par le quotidien pour la publication de ce quart de page de condoléances.

Mais l’argent russe allait être épargné - Libération ne publiera pas l’annonce le lendemain, et on annoncera à l’attaché de presse de l’Ambassade Serguei Parinov, perplexe, que sa publication a été refusée par le conseil de la rédaction.

La dépêche du bureau parisien de RIA Novosti relatant cet incident est devenue aujourd’hui le sujet du Making-of/Les coulisses de Libé, à la page 7 du journal. Dans ce petit encadré intitulé “L’argent russe” la correspondante de Libération à Moscou parle de “sensation” que l’info aurait faite en Russie… Perception exagérée, quand on sait par exemple que le site russe de RIA Novosti en accès libre n’en a parlé qu’en 4 phrases, et dans une dépêche 15 fois plus longue consacrée, en général, aux manifestations commémoratives qui se sont déroulées en ce jour de deuil en Russie et dans le monde.

Contrairement à ce que stipule la consoeur, ce n’est pas non plus le fait de ne pas avoir pu “acheter” ce qu’on voulait qui ait pu étonner les Russes. La correspondante de Libération à Moscou, qui connaît pourtant bien la Russie et dont les reportages des différents coins du pays sont toujours des réussites, se trompe en pensant que les Russes aient été indignés parce que cette fois-là l’argent ne leur avait pas ouvert “toutes les portes”. C’est tout simplement le fait que cette annonce on ne peut plus sobre, en tout cas au final, ait été censurée, au dernier moment qui plus est, qui a pu paraître étrange à ceux qui ne sont pas encore familiers avec les états d’esprit occidentaux au sujet des récents évènements dans le Caucase. C’est dans ce contexte-là, avec une sorte de questionnement et pas indignation, que la dépêche purement factuelle que j’envoyais à Moscou a été traitée, brièvement, par le site de RIA Novosti en langue russe.

Le texte de l’Ambassade “insinuait que Moscou n’aurait fait que voler au secours de la pauvre Ossétie du Sud pour la libérer des griffes de la Géorgie”, écrit la journaliste de Libé en rajoutant que ”Libération refuse régulièrement ce type d’annonces proposées par toutes sortes de régimes “.

Libération ne refuse pas en revanche des tribunes de type beaucoup moins pondéré proposées par des particuliers, et le fameux “SOS Géorgie? SOS Europe!” du duo André Glucksmann/BHL sur le conflit russo-géorgien ne restera sans doute pas dans les annales comme un exemple d’objectivité. Comparées aux dires de ces intellectuels français les deux petites phrases de condoléances de l’Ambassade russe adressées à toutes les victimes du conflit, paraissent bien innocentes. Bref, Serguei Parinov de l’Ambassade de Russie avait de quoi être étonné, même s’il ne doit pas ignorer non plus que la perception russe et occidentale des évènements en Ossétie du Sud se diffèrent, légèrement…

 

L'affaire géorgienne et BHL :

Des affabulations de BHL en Géorgie dans Le Monde et le figaro ?

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Durant l'été 2008 BHL publia un article « Choses vues dans la Géorgie en guerre » publiées dans le Monde, la tribune et le figaro dans lequel il donnait une vision apocalyptique des événement en Géorgie, cette article a donné le ton la Russie était l'agresseur, problème le site rue 89 démontrait en recoupant les témoignages d'autres journalistes qui accompagnaient BHL, que ce dernier a beaucoup inventé et en a rajouter a l'extrême.

 

 

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Selon le site Rue89, le témoignage de Bernard-Henri Lévy sur le conflit en Géorgie publié dans Le Monde daté de mercredi, et titré "Choses vues dans la Géorgie en guerre", contient un certain nombre d'"affabulations".

Mais Bernard-Henri Lévy maintient pour sa part l'intégralité de son récit : "Rue 89 n'était pas en Géorgie. Moi, si. Et je maintiens, mot pour mot, mon témoignage".

Rue89 titre "BHL n'a pas vu toutes ses choses vues en Géorgie".Le site reconnait que BHL n'a manqué "ni de courage, ni de convictions" en se rendant en Géorgie mais met en doute son récit : "Ainsi, lorsque BHL déclare qu'il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu'il a vu une ville brûlée, il affabule. Il n'a pas réussi à entrer dans la ville". Rue89 cite plusieurs témoignages de personnes présentes au côté de BHL en Géorgie qui confirment que leur groupe est resté bloqué "à l'orée de la ville", dont le témoignage de l'eurodéputée Marie Anne Isler-Béguin (Verts).

Si BHL affabule dans Le Monde, journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale, où va-t-on ?!...

 

 

 

 
 
 
 
 
 

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