9 - Une presse sélective vis a vis de ses sources :
Il faut mentionner que durant l'année 2010 le figaro et le journal "la Russie d'aujourd'hui" ont fait un partenariat, nombres d'articles sont véridiques, et traite du sujet intérressant. Mais encore trop souvent la tonalité de ceux-ci sont souvent "la Russie c'est la misère, la galère". Il en ai de meme pour le blog du figaro tenu par Pierre Avril qui ne se différencie pas vraiement de ses prédéscesseurs ( Laure Mandeville et Fabrice Nodé-Langlois). De plus a mainte reprise on constate une certaine sélectivité de la presse francaise, pour ses sources notamment voici quelque exemples :
rien de neuf en russie
autre exemple le monde :
Ossétie du Sud: une annonce échouée :
|
Alexandra Kamenskaya |
La journaliste russe en poste a paris Alexandra Kamenskaya, auteur du blog " rien de neuf a moscou" souligne la différence de traitement du journal le monde. Le journale n'a pas voulu publier le communiquer russe était-ce parce cela povaiut etre embarassante en révélant que c'est bien la géorgie qui a déclancnher les ostilités. Elle remarque aussi que ce meme journale est nettement moins regradant lorsqu'il s'agit de publier des écrit de BHL dont l'impartialité est fortement a été beaucoup mise en question durant cette meme affaire géorgienne; Voir l'article rue 89.
“En mémoire des victimes de la tragédie en Ossétie du Sud - ossetès, géorgiens, russes. Nous partageons le deuil de leurs proches”, ce petit texte de l’Ambassade de Russie en France accompagné d’une photo de la capitale sud-ossète Tskhivanli, en ruines, devait être publié dans la rubrique Annonces/Carnet de Libération du 17 septembre. C’était le quarantième jour depuis le début des opérations militaires dans la région, et la tradition russe veut que ce jour-là on se souvienne de ceux qui nous ont quitté 40 jours plus tôt.
Tout était sur les rails la veille, même si Libération avait corrigé le texte initial proposé par l’Ambassade en supprimant dans la première phrase ce passage non politiquement correct: “de tous ceux qui sont morts de l’attaque du régime te Tbilissi”. Il ne restait donc à l’Ambassade qu’attendre la facture de 9000 euros - le prix demandé par le quotidien pour la publication de ce quart de page de condoléances.
Mais l’argent russe allait être épargné - Libération ne publiera pas l’annonce le lendemain, et on annoncera à l’attaché de presse de l’Ambassade Serguei Parinov, perplexe, que sa publication a été refusée par le conseil de la rédaction.
La dépêche du bureau parisien de RIA Novosti relatant cet incident est devenue aujourd’hui le sujet du Making-of/Les coulisses de Libé, à la page 7 du journal. Dans ce petit encadré intitulé “L’argent russe” la correspondante de Libération à Moscou parle de “sensation” que l’info aurait faite en Russie… Perception exagérée, quand on sait par exemple que le site russe de RIA Novosti en accès libre n’en a parlé qu’en 4 phrases, et dans une dépêche 15 fois plus longue consacrée, en général, aux manifestations commémoratives qui se sont déroulées en ce jour de deuil en Russie et dans le monde.
Contrairement à ce que stipule la consoeur, ce n’est pas non plus le fait de ne pas avoir pu “acheter” ce qu’on voulait qui ait pu étonner les Russes. La correspondante de Libération à Moscou, qui connaît pourtant bien la Russie et dont les reportages des différents coins du pays sont toujours des réussites, se trompe en pensant que les Russes aient été indignés parce que cette fois-là l’argent ne leur avait pas ouvert “toutes les portes”. C’est tout simplement le fait que cette annonce on ne peut plus sobre, en tout cas au final, ait été censurée, au dernier moment qui plus est, qui a pu paraître étrange à ceux qui ne sont pas encore familiers avec les états d’esprit occidentaux au sujet des récents évènements dans le Caucase. C’est dans ce contexte-là, avec une sorte de questionnement et pas indignation, que la dépêche purement factuelle que j’envoyais à Moscou a été traitée, brièvement, par le site de RIA Novosti en langue russe.
Le texte de l’Ambassade “insinuait que Moscou n’aurait fait que voler au secours de la pauvre Ossétie du Sud pour la libérer des griffes de la Géorgie”, écrit la journaliste de Libé en rajoutant que ”Libération refuse régulièrement ce type d’annonces proposées par toutes sortes de régimes “.
Libération ne refuse pas en revanche des tribunes de type beaucoup moins pondéré proposées par des particuliers, et le fameux “SOS Géorgie? SOS Europe!” du duo André Glucksmann/BHL sur le conflit russo-géorgien ne restera sans doute pas dans les annales comme un exemple d’objectivité. Comparées aux dires de ces intellectuels français les deux petites phrases de condoléances de l’Ambassade russe adressées à toutes les victimes du conflit, paraissent bien innocentes. Bref, Serguei Parinov de l’Ambassade de Russie avait de quoi être étonné, même s’il ne doit pas ignorer non plus que la perception russe et occidentale des évènements en Ossétie du Sud se diffèrent, légèrement…
L'affaire géorgienne et BHL :
Des affabulations de BHL en Géorgie dans Le Monde et le figaro ?
Durant l'été 2008 BHL publia un article « Choses vues dans la Géorgie en guerre » publiées dans le Monde, la tribune et le figaro dans lequel il donnait une vision apocalyptique des événement en Géorgie, cette article a donné le ton la Russie était l'agresseur, problème le site rue 89 démontrait en recoupant les témoignages d'autres journalistes qui accompagnaient BHL, que ce dernier a beaucoup inventé et en a rajouter a l'extrême.
Selon le site Rue89, le témoignage de Bernard-Henri Lévy sur le conflit en Géorgie publié dans Le Monde daté de mercredi, et titré "Choses vues dans la Géorgie en guerre", contient un certain nombre d'"affabulations".
Mais Bernard-Henri Lévy maintient pour sa part l'intégralité de son récit : "Rue 89 n'était pas en Géorgie. Moi, si. Et je maintiens, mot pour mot, mon témoignage".
Rue89 titre "BHL n'a pas vu toutes ses choses vues en Géorgie".Le site reconnait que BHL n'a manqué "ni de courage, ni de convictions" en se rendant en Géorgie mais met en doute son récit : "Ainsi, lorsque BHL déclare qu'il est arrivé à Gori mercredi 13 août et qu'il a vu une ville brûlée, il affabule. Il n'a pas réussi à entrer dans la ville". Rue89 cite plusieurs témoignages de personnes présentes au côté de BHL en Géorgie qui confirment que leur groupe est resté bloqué "à l'orée de la ville", dont le témoignage de l'eurodéputée Marie Anne Isler-Béguin (Verts).
Si BHL affabule dans Le Monde, journal jouissant d’une autorité certaine en matière d’information internationale, où va-t-on ?!...
|