La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Russe/français , je t'aime moi non plus ? :

Personnellement je pense que le russe en France non seulement est très mal défendu et promu tous comme la chanson russe, mais il ne bénéficie d'une piètre image de la part des francais ( le français moyen est ignorant vis a vis du russe, de la culture et des médias). Cela contraste énormément avec le français en Russie qui bénéficie non seulement d'une très bonne image mais de plus est largement plus promu au travers notamment du réseau des Alliances françaises, qui déploie de gros effort pour promouvoir la culture française sous toute ses formes. Un exemple parmi tant d'autres est la chanteuse ZAZ qui a connu beaucoup de succès en Russie a travers ce réseaux ( voir article plus bas). En France en revanche il n'existe rien de tell, on ne peut pas dire que la promotion de la russie sous toute ses formes ( chanson par exemple) et les médias francais n'aide pas vraiment c'est le moins que l'on puisse dire.

Exemple vécu parmi tant d'autres : " en classe en bts système électronique mon professeur d'anglais a cité un site ou l'on pouvait apprendre toute les langues que l'on pouvait même le russes s'exclame un élève ( grand éclat de rire dans la salle) idem entre deux cours certaines personnes sont restées incrédule devant le fait que j'écoutait du russe et du japonais, " le japonais d'accord mais le russe ?" . sans être représentative évidemment ses deux exemples sont assez symptomatique du problème de la Russie et de la culture russe en générale, la faute a une presse russophobe ? c'est un élément de réponse parmi tant d'autres; cette tendance est a mettre en parallèle avec la volonté de nos élites de privilégié l'anglais au détriment des autres langues et compris du russe, alors qu'il y a des débouchés pourtant. Pour ma part j'ai commencé a prendre des courts de japonais ( oui oui vous avez bien lu !!, non ce n'est pas du russe j'espère ne pas être pris pour un traitre). Reste pour ma part que j'ai vraiment beaucoup d'estime pour notamment les étudiantes de Blagovechtchensk qui réalise un excellent magazines, c'est regrettable malgré tout qu'il n'y ai pas une certaine réciprocité francais/russe.

 

 Europe : le russe pour tous ?

Maria Tchobanov, La Russie d'Aujourd'hui

 

A défaut d'une réaction des autorités française ce sont les russes qui ont pris en main la langue russe en France ainsi le 16 et 17 septembre s’est tenue pour la première fois à Paris une conférence réunissant la communauté des concitoyens russes vivant en France. Les représentants des différentes vagues d’immigration se sont rassemblés pour parler des difficultés liées la conservation du patrimoine culturel et historique russe en France.

« Aujourd’hui, on n’emploie plus le terme d’« émigration » mais de « mobilité ». Les gens traversent les frontières librement pour chercher un emploi, faire des études. Certains reviennent, d’autres décident de rester. De plus en plus de Russes vivent à l’étranger et il est important qu’ils puissent continuer de participer à la vie de leur pays d’origine et contribuer au développement de son système politique » a déclaré devant l’assemblée Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie en France.

La question de l’enseignement et de l’apprentissage de la langue russe étaient l’un des thèmes centraux de la conférence. Ces dernières années, le nombre des établissements proposant le russe comme langue vivante s’est considérablement réduit. Les diplômes délivrés par les universités russes sont souvent mal reconnus en France. Les journaux et magazines en langue russe ont quasiment disparu des kiosques, même à Paris où la population russophone est pourtant considérable.

Une solution originale et pour le moins radicale fut avancée pour répondre à ce problème : promouvoir le russe au rang des langues officielles de l’Union Européenne. Cette initiative sera débattue lors de la Conférence mondiale sur la communauté russe à l’étranger, qui aura lieu les 17 et 18 octobre à Moscou. Il ne faut pas prendre cette idée trop à la légère. En effet, il y a déjà eu un précédent. Dans l’Etat de New-York, Etats-Unis, la communauté russophone est parvenue à faire reconnaître la langue russe comme langue officielle.

 

 Zaz : testée et approuvée par la Russie :

La jeune révélation de 2010 séduit le public russe par des qualités artistiques considérées comme typiques d’un certain héritage français.( source le courrier internationale)

 

Le premier album de la chanteuse française Zaz (Isabelle Geffroy de son vrai nom) est sorti en France en mai 2010. Mais la Russie a attendu jusqu’à l’automne suivant pour le goûter vraiment : ce n’est qu’alors que son titre Je veux a commencé à passer régulièrement sur les radios. En France, Zaz n’a eu besoin que d’un mois et demi pour se placer en tête des ventes, et il est longtemps resté parmi les dix premiers.

Zaz est une trentenaire originaire de Tours. Elle a commencé à étudier la musique dès l’enfance, apprenant le violon, le piano, la guitare et le chant choral. Outre sa voix, elle a travaillé son physique en pratiquant le kung-fu. Elle s’est installée à Paris en 2006, où elle a débuté en se produisant dans les bars. Dans les articles qui lui sont consacrés, Je veux, écrite en 2007, est qualifiée d’“hymne à la liberté”. Dans cette chanson, Zaz dit en substance que l’argent ne la rendrait pas heureuse, et qu’elle préfère à toutes les conventions mondaines la liberté de s’amuser, de parler fort et de manger avec les doigts. Sur YouTube, le “clip officiel” a été vu plus de deux millions de fois en quelques semaines, mais la vidéo réalisée dans la rue est beaucoup plus expressive. Même si Zaz est surtout habituée à l’atmosphère des cafés, elle est souvent, depuis ses clips réalisés en plein air avec un accompagnement acoustique très chanson française, gratifiée de l’épithète de “chanteuse des rues”. Une magnifique vidéo la montre ainsi en train d’interpréter Dans ma rue, d’Edith Piaf. On la qualifie d’ailleurs parfois de nouvelle Piaf, un rôle majeur qu’elle-même ne dédaignerait évidemment pas. Cela fait plusieurs décennies que la France n’a pas connu de talent aussi proche de celui de la Môme.

L’autre référence revendiquée par Zaz est Fréhel, star du début du siècle dernier au destin tragique. Etre comparée à ces deux grandes dames de la chanson française est en soi un honneur, mais Zaz a aussi été gratifiée d’une reconnaissance concrète en remportant, en 2009, la finale d’un important concours de jeunes interprètes dont le premier prix était une aide financière pour la campagne de promotion d’un album, assortie de passages sur MTV.

Le chapitre russe :

Son parcours comporte un chapitre russe tout à fait étonnant. A l’époque où, en France, la jeune chanteuse faisait le siège des majors [2008], on pouvait aller l’écouter sans problème dans des villes comme Blagovechtchensk ou Birobidjan. Invitée par le réseau des Alliances françaises, elle parcourait l’Extrême-Orient russe et interprétait, lors de soirées culturelles, les tubes indémodables de Joe Dassin, Charles Aznavour, Mireille Mathieu, Patricia Kaas, Serge Gainsbourg et Edith Piaf, que les amateurs de chanson française apprécient dans le monde entier. En 2009, Zaz s’est à nouveau produite, dans le même cadre, de Vladivostok à Nijni Novgorod.

Il est d’ores et déjà certain que Mlle Geffroy prendra la tête des ventes de disques français à l’export. Son premier album est en effet idéalement dosé en ingrédients que les amateurs étrangers identifient communément comme propres à la “chanson française”. Voix rauque, guitare manouche à la Django Reinhardt, mélodies légères qui accompagnent des histoires sans importance voisinant avec d’amples ballades sur lesquelles le chant peut se déployer. Le tout soigneusement peaufiné auprès des passants des rues de Paris, mais aussi testé sur un public qui n’a jamais mis les pieds en France et ne le fera sans doute jamais.

 

 

 
 
 
 

 © Copyright 2010, Miki - Designed Miki