La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Tactique et stratégie :

Doctrine d'emploi de l'armé russe :

Un groupe de T34 en ravitaillement, noter les réservoirs sur les flanc et l'arrière, le manque de camion et les grandes distances imposait ce genre de pratique.

L'armée rouge était une armée de type continentale avec une armée de terre très puissante, une aviation tactique destiné surtout a obtenir la supériorité sur le champs de bataille et a soutenir les troupes au sol. La marine pour sa part était assez réduite, en 1941 il avait fallut faire des choix, l'URSS n'avait pas les moyens industriel d'avoir une puissante marine.

La doctrine de l'armé rouge s'est considérablement affinée au fil de la guerre, la reine des batailles était l'artillerie particulièrement puissante et ses fameuses katioucha. S'il il y a bien un domaine dans lequel jusqu'à la fin de la guerre, l'URSS a toujours eut l'avantage c'est bien l'artillerie. Le front était percé par des une combinaison d'artillerie et d'infanterie soutenu par quelques bataillon de blindées, une fois la percé effectué ce sont des corps blindé autonomes qui s'engouffre dans la brèche. La première fois que cette tactique est couronné de succès c'est au moment de la bataille de Stalingrad le 19 novembre 1942, lorsque les russes contre attaque ( opération Uranus) et encerclent la 6° armé allemande.


L'armée blindées :

Le parent pauvre de l'armé rouge, l'infanterie, qui utilisait souvent le char comme moyen de transport avec tous les inconvénients que cela suppose.

L'unité de base russe est la brigade blindées a peut près 70 chars, les brigades blindés sont regroupées dans des corps mécanisées, qui forment eux même une armé blindée. A la fin de 1943, une armé de ce type compte environ 700 chars ou canon d'assaut, 500 ou 600 pièces d'artillerie et 35 000 hommes, entièrement autonomes ces grandes unités sont très mobiles. C'est en 1945 que les succès les plus retentissant sont remportés, notamment lors de l'avance entre la Visla et l'oder ( peu avant l'offensive sur Berlin) en janvier. Pas moins de 7500 chars ( 4 armés blindées, cinq corps blindés et un corps mécanisé autonome, six brigades blindées et 23 régiments de chars ainsi que 41 régiments d'artillerie portées) avancent de 600 kilomètres en 22 jours.

Nota : Les camions dans l'armée rouge étaient destiné en priorité au transport de l'artillerie au détriment du transport de troupe.

 




L'année 43, année sanglante pour l'armé blindé russe :

Concernant l'évolution des combats l'année la plus terrible pour les russes en ce qui concerne les blindés est l'année 43, car l'entré en lice des nouveaux chars tigre et panther, la modernisation du panzer IV sans oublier les Ferdinand fut une mauvaise surprise et bien avant la bataille de Koursk, un certains nombres de généraux russes c'était inquiétés, le canon de 76 mm ne pouvait venir a bout de ses nouveaux chars qu'a bout portant ou de flanc. Il en résultat de lourdes pertes durant cette fameuse bataille, les pertes de l'année 43 représentèrent 50% de la production de blindés de cette année. C'est seulement début 44 que l'armé rouge mis en service en nombres significatif des moyens de rétablir l'équilibre. Su 100, T34/85, JS2, su 152. Ce retard de nouveau matériel est du en grande partie au déménagement des usines russes et aux études pour l'optimisation et simplification des blindés afin d'augmenter les cadences de production.

l'armée rouge entre modernité et archaïsme:

tankistes en formation

En 1945 c'est une armé de près de six millions d'hommes qui compose l'armé rouge c'est une armé gigantesque et efficace mais était-elle moderne analyse de l'armé rouge durant la seconde guerre mondiale.
Une logistique trop juste, les contraintes de logistiques était tell que l'armé rouge était obligé de faire une pause ( au bout de 400 km), non seulement le nombres de véhicules était insuffisant ( malgré l'aide américaine et l'utilisation du cheval) mais le réseau routier était très mauvais sans compter le climat ( mazota , raspoutisa), seul le chemin de fer permettait ravitailler efficacement. Le rapport entre les combattants et ceux qui les soutiennent : pour 100 soldats russe on compte 75 combattants et 25 dans la logistique. Dans la Wehrmacht la proportion est de 50 /50 et enfin dans l'US army c'est de l'ordre 25/75. Ainsi ce sont près de 2,5 millions de russes qui ont pour objectif pour Berlin mais avec seuelement 300 000 véhicules, a cette meme époque l'US army a près de 2 millions américains et 1,2 millions de véhicules en europe.

Une coordination interarmes pas équivalente aux armés alliés, les radios n'équipait les chars de commandant qu'au niveau de la compagnie dans le meilleur des cas, de plus les militaires russes étaient a l'image de la société russe, tous ne savait pas lire une carte correctement. En revanche la formation était d'un niveau remarquable pour les sous officiers et chef de brigades, de plus ses derniers suivaient régulièrement des remises a niveau régulière pour améliorer leurs compétences sur le terrain.
La formation des simples soldats et pilote de chars était par contre nettement plus réduite par rapport a ses homologue alliés ainsi un tankiste allemand suivait près de 32 semaines de formation, un chef de char soviétique suivait quand a lui une formation de 12 a 16 semaines. Dans l'aviation le constat est plus édifiant un pilote de chasse allemand avait a son actif près de 120 heures de vol, un pilote américain près de 160 heures de vol et enfin un pilote russe 10 a 20 heures de vol, dans ces conditions l'espérance de vie était forcément beaucoup plus réduite.

La reconstruction une spécialité russe, il n'était pas rare que certains chars soit reconstruit plusieurs fois, a partir de 1943 la conquête du champs de bataille permet de récupérer les chars abandonnés, de les reconditionner et les renvoyer aux fronts. ainsi certains chars russe sont reconstruit en moyenne quatre fois lors de sa vie opérationnelle. La grande standardisation y sont pour beaucoup, certain modèle seront au front avec un châssis de 1942 et une tourelle de 1943 . De plus la récupération des chars ennemis était monnaie courante ( a partie de l'année 43) le panzer IV était priviliégé car facile d'entretien contrairement aux chars tigre trop rigoureux au niveau de la maintenance.

 

  La prise de KONIGSBERG en 45:

La prise de Konigsberg peut être considérer comme une démonstration de l'efficacité russe et de sa capacité d'adaptation.

Un JSU-122 manoeuvre dans les rues de Konigsberg, si ce char est peu a l'aise en ville, du fait de sa masse, il n'en demeure un appui feu idéal grâce a la puissance de son obus de 25 kg

Il existait plusieurs "bureau" dont un ce nommait la section pour l'exploitation du combat", cette section avait pour vocation de tirer les enseignements des engagements en milieu urbain, a Stalingrad. Cette précieuse expérience fut utilisé pour planifier l'assaut contre la forteresse allemande de Konigsberg en février 1945, cette garnison de près de 130 000 hommes qui s'appuyait sur des fortifications représentait un obstacle non négligeable. Le générale Bagramian a qui incomba la mission de prendre cette ville, entraina et prépara ses troupes avec les conseils de cette section, des centres d'entrainement furent créer spécialement pour les combats en milieu urbain, la ville fur rigoureusement cartographier, des itinéraires, points de passages, zones de rassemblent furent créer, planifier. Les frontoviki entrainés par des vétérans de Stalingrad emportèrent la décision en 5 jours ( début de l'offensive débuta le 5 avril et le 10 avril la réédition des troupes allemandes est effectif).
En définitive l' efficacité tactique et stratégique était bien meilleurs que ne le supposait les témoignages allemands même si les troupes russes n'atteignait pas l'efficacité des task forces américaines ou des Kampfgruppe allemands ( groupes interarmes combinant, aviation, blindés , artillerie) ils n'en demeurait pas moins efficaces.


 

  La botte secrète russe :

"ils n'ont même pas de bottes a leur pointure "soupira un officier allemand en regardant des prisonniers russes qui passaient devant eux, il est vrai que les bottes des soldats russes amples contrastaient avec les bottes allemandes parfaitement ajustées et pourtant….

Bien au-delà de l'aspect symbolique de la photo, les allemands paraissent souffrirent du froid, ce qui n'est pas le cas des russes

De quoi sont fait les pieds ? Ils sont l'objets de soins constants, cette vieille plaisanterie militaires, pour avoir été oubliées par l'armé allemande, coûta à cette dernière la victoire devant Moscou. En effet, contrairement a l'armée soviétique, l'armée allemande avait équipé ses soldats de bottes a leurs pointures très ajustées.
Lorsque les grands froids arrivèrent, impossible de glisser dedans de la paille ou du papier-journal afin d'isoler les pieds ! Les cas de gelures furent très nombreux tandis que le soldat soviétique, chaussé, lui de bottes d'une ou deux pointures de plus que son pied, se protégeait ainsi du froid. Vieille recette connue sous le nom de "chaussette russe", une botte imparable ...


 

 Les lance-fusées Katioucha :

 

la katioucha ( diminutif de Katerina)

En 1938, l'URSS entreprend la développement d'une lance fusées multiple et motorisé, dans le plus grand secret. Les fusées de 132 mm propulsé par de la poudre noire, sont montées dans l'axe du châssis, sur deux rangées superposées de 16, l'ensemble étant monté sur un camion ZIS et aussi GMC américain. L'armé rouge l'utilise pour la première fois en juillet 41 à Orscha. De conception simple et robuste, la katioucha ( diminutif de Katerina) est produite à plus de 10 000 exemplaires. Fournissant une concentration de feu brutale et instantanée, redoutablement efficace. Le son strident émis au départ des salves terrifie les combattants allemands qui lui donne le nom d'orgue de Staline".

 

 

 

 

 

L'avion d'assaut Ilyouchine Stormovik Il-2 :

Ilyouchine Stormovik Il-2

Conçu en 1935, ce bombardier d'attaque au sol est engagé avec succès contre l'armée allemande, se révèle bien supérieur au Stuka.Cet appareil monomoteur qui atteint une vitesse de 400 km/h, devient rapidement la terreur des équipages de blindées allemands qui le surnomme : " peste noire ou mort noire". Un cockpit blindée protège le pilote et le mitrailleur, la défense par l'arrière est assuré par un canon de 20 mm. Son arment de base était constitué de 3 mitrailleuses, 2 canons de 23 mm, 400 kg de bombes en soutes et 4 roquettes de 82 mm. Il fut construit a plus de 35 000 exemplaires, c'est l'avion le plus fabriqué du conflit.


 

 
 
 
 

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