La Russie

Un pays aux milles visages

   
   
 
 

 Analyse de la victoire russe :

En 1941 la victoire russe n'était pas du tout acquise contre l'Allemagne nazis, même les alliés anglo-américain avaient des doutes dans la capacités des russes a surmonter cette épreuve. Analyse des causes de la victoire russe durant la guerre.



Un peuple patriote :

Le patriotisme du soldat russe n'est plus a démontrer durant la guerre, noter que contrairement a ce relate assez souvent certains écrits, le soldat russe se battait plus pour sa patrie, sa terre que pour Staline ou le partis communisme. Staline ne se trompa nullement lorsqu'il s'adressa a son peuple peu après l'invasion allemande, " mes frères mes soeurs, la patrie est en danger", plutôt que le traditionnel "camarade". L'appel au patriotisme mobilisa beaucoup plus que ne l'aurait fait un appel au communsime.

Une combativité exemplaire :

Gueorgui Konstantinovitch Joukov l'un des grands artisans de la victoire de l'armé rouge

Dés les premières semaines de combat en 194, la résistance acharnée des soviétiques commence d'ailleurs à inquiéter quelque peu les allemands. Certes, les succès à l'est sont considérables, surtout sur le front central, mais les pertes sont plus lourdes que prévues. Les correspondant de guerre eux-mêmes sont surpris. L'un d'entre eux écrit, au début du mois de juillet : " La paralysie psychologique qui succédait, habituellement, aux percées éclairs à l'ouest, n'était pas observée au même degré à l'est (...) Dans la majorité des cas l'ennemi, non seulement ne perd pas sa capacité opérationnelle, mais s'efforce aussi à son tour d'envelopper les tenailles allemandes."

Lors des premiers combat en juin 1941, " la résistance des soviétiques est différentes selon les circonstances. Lorsque les unités russes sont surprises en rase de compagne, sans ordre elle sont rapidement annihilées. En revanche, les défenseurs des postes frontaliers s'accrochent souvent désespérément à leurs positions, luttant jusqu'à la mort.
"Leurs attaques sont désespérés , comme je l'ai dit, on peut s'accoutumer a tout , même a leurs attaques " " la fin est toujours la même, ils sont repoussés avec des pertes telles qu'on se demande comment ils trouvent le courage et les hommes pour continuer. Les soldats soviétiques sont un curieux mélanges de fanatisme et de désespoir oriental".

 

 

Des combats plus terribles que prévus :

Malgré les incontestables succès militaires, a la mi-juillet, après plus de trois semaines de combats, les pertes essuyées par la Wehrmacht s'élèvent à environ 90 000 tués blessés et disparus. Ces pertes sont significatives vont bien augmenter dans des proportions vertigineuses : elles s'élèvent à presque 400 000 hommes un mois plus tard et 550 000 hommes à la fin septembre peu avant la reprise de l'offensive vers Moscou. Des pertes conséquentes auxquels ne s'attendait pas l'états majors allemand.

Une guerre d'extermination qui a ses revers:

Toutefois le patriotisme n'explique pas tout, a titre d'exemple les batailles des poches de Viazma et Briansk durant la bataille de Moscou en 1941 ont été très dur. Les russes refusent de capituler, la lutte se poursuit avec un acharnement qui étonne les allemands eux-mêmes. Le comportement des allemands ( ou des nazis ?) a joué un grand rôle dans le refus de capituler des soldats russes encerclés. Les grands massacre de prisonniers commis par les allemands dés l'été 41 ne sont pas passés inaperçu, car effectués sur une grande échelle. A quoi bon se rendre pour finir ensuite d'une façon atroce dans un camp de prisonniers ? Au camp 126 de Smolensk en 1941, environ 60 000 prisonniers russes ont été assassinés sous la direction du SS Eduard Geyss. Par ailleurs, les survivants des poches de Viazma en 1941( voir bataille de moscou) ne seront pas mieux traités, puisque une nouvelle fois près de smolensk, une longue colonne de 5 000 prisonniers sera exterminée à la mitrailleuse.

Un nkvd omniprésent :

Le NKVD ( ancêtre du KGB) était un état dans l'état dans la société russe, a tout les niveaux : militaire ( avec les commissaires politiques) et dans la société civil. Le NKVD exerçait un contrôle absolue réprimant toute attitude défaitiste, les soldats qui se retraitaient sans autorisation étaient fusillées par des troupes du NKVD. A titre d'anecdote le chef de la 62° armés le générale Lopatine a Stalingrad au début de l'été 42 qui ordonna le repli de l'autre coté de la Volga, fut dénoncé par un commissaire politique et remplacé par le général Tchouikov. Il faut toutefois souligner que a partir de 1943 il y a un assouplisement ( relatif ) du régime, les commissaires politiques perdent une partie de leurs prérogatives et certains deviennent de simples officiers, le régime rétablit les grades et les décorations, les militaires soviétiques ont plus de libertés pour diriger leurs divisions et sont d'avantage consultés par la STAVAKA.

Une centralisation communiste :

Une planification russe beaucoup plus efficace que prévu, si la planification communiste a eut des ratés les années précédentes concernant par l'exemple l'agriculture, durant la seconde guerre mondiale cette dernière c'est montré plutôt efficace, l'avantage de la centralisation c'est que tout allait dans le même sens une fois la décision prise au sommet de l'état. le déménagement des usines est parlant a cette égard ce fut une réussite qui a eut toutefois un cout humain.

 Les erreurs allemandes :

Pour Hitler, l'URSS était non seulement un pouvoir à éliminer, un riche territoire à conquérir ( un espace vitale pour l'allemangne), mais aussi une race de sous-hommes à faire disparaitre. L'opération Barberousse destiné a détruire l'armé rouge reposait sur une analyse erroné :

• Il y avait un sentiment de supériorité germanique ( grandement amplifié par la propagande Nazis), beaucoup de généraux allemand pensaient que le régime s'effondrerait dés les premières semaines de combat, un peu comme les défaites de l'armé russe en 1916/17 avaient provoqué la chute du tsar.

• Ils était acquis qu'après une progression de près de 500 kilomètres et de multiples encerclements, l'armé rouge serait certainement défaite, rien n'avait été prévu en cas d'échec de la guerre éclaire encore moins les équipements d'hivers.

• Les russes avaient forcément du matériel de qualité inférieur, nul n'était au courant des récent chars T34 et KV1, il est vrai que l'armé rouge de 1941 était composé d'un matériel vieux et disparates sans compter que l'armé était en pleine réorganisation.

De plus L'intervention en Grèce pour empêcher l'effondrement de son allié italien retarda l'offensive allemande contre la Russie de plusieurs semaines, ce reatrd fut préjudiciable car l'hivers arriva rapidement ralentissant la progression allemande.



Une armée allemande moins mobile :

une armé où la traction hippomobile est très présente.

L'armé allemande de 1941 si elle était certainement la meilleur du monde a l'époque, armé aguerris par deux années de guerre et très bien entrainés souffrait d'un manque de mobilité. Contrairement a une idées répandu seules les divisions blindées et quelques division de panzergranadière étaient intégralement motorisées, une grande partie de l'armé était encore a traction hippomobile et l'infanterie progressait a pied aux prix de marches forcé de 20 kilomètres par jour. Mais le réseaux routier russes excepter les grands axes étaient inexistant, bien vite les division d'infanterie avançaient dans 20 centimètres de poussière., résultats les encerclements ne furent jamais étanches, permettant a quantité de russes de s'échapper.

Stratégiquement le fait de ne pas prendre Moscou comme objectif durant l'été fut peut être une erreur, en effet le 4 aout après réunion de l'état-major allemand décision fut prise de concentrer les efforts sur les ailes, la prise de Leningrad au nord et de kiev au sud. La prise de Kiev fut le triomphe de la Wehrmacht, probablement l'une de ses plus belles victoire mais elle retarda la reprise de l'offensive vers la capitale à l'automne.

 

  Le traumatisme T34 :

L'invasion de l'URSS fut une mauvaise surprise pour l'armé blindée allemande, pour la première fois il se trouvèrent confronter a certains matériel supérieur aux leurs, en particulier les chars T34 et KV1, ce fut un véritable traumatisme, aggravé par le sentiment de supériorité qu'éprouvaient les allemands envers cette race de "sous-hommes". C'est aussi une guerre industriel que se livrèrent russes et allemands, la différence fondamentale a été un plus grand réalisme industrielle des ingénieurs russes par rapport a leurs homologues germanique.

Le char allemand ferdinant était redoutable mais il ne réussit pas a emporter la décision a Koursk, il ne fut construit qu'a 100 exemplaires

En effet contrairement aux allemand qui réalisèrent de brillantes réalisation technique ( entre parenthèse le nombres produits) le tigre 1(1350) le tigre Porshe (80), le Tigre 2(500), le Maus(1), stumtigre(8), jagpanther(380) ou encore le jagtigre (50), ses brillantes réalisations techniques qui font encore fantasmer nombres de passionnés de la seconde guerre mondiale. D'une part ses réalisation ne résiste pas au dur réalité du terrain, le jagpanther est reconnu comme un chasseur de char les plus réussis de la seconde guerre mondiale( je le pense aussi) et pourtant il ne s'est jamais spécialement illustré sur le terrain. les chars tigre réalisèrent de bons cartons a l'ouest ( normandie , villers bocage pour le tigre 1) et sur le front de l'est mais globalement il eurent pas un rôle si prépondérant que cela, lorsque l'urgence de la situation le nécessitait ce n'était pas de bon outils tactique en terme de disponibilité, mobilité et logistique.
D
'autre part l'étude et la construction de ses chars absorbèrent des moyens industrielle assez importants, moyens qui aurait pu être employer pour le char panther par exemple. Le seul chars allemand qui combinait quantité, qualité, disponibilité, efficacité fut le char panther.

Plus rustique mais aussi efficace :

Le JS2 Russe le seul char lourd de la seconde guerre mondiale a pouvoir résister au canon de 88 mm allemand.

Les ingénieurs russes en revanche ne surestimèrent pas leurs capacités, début 43 il avait bien réalisés un prototype de T34 plus lourdement blindée ( appelé aussi T43) mais jugé moins fiables et surtout moins adapté aux cadence de production, ils ne le lancèrent jamais en production. Leurs expérience malheureuses d'avant guerre concernant des chars lourds multitourelles fut en un sens bénéfique. Le matériel russes en comparaison était remarquablement adapté aux durs contraintes du champ de batailles ( chenilles larges, jeu entre les pièces pouvant fonctionner même avec de grand écarts de température, maintenance plus facile etc. ), grande disponibilité, facile a produire et très standardisé. Il n'était certes pas parfait ( fatiguant a conduire, optique de tir pas top pour les grandes distances) mais leurs qualités surpassait largement leurs défauts. A titre d'anecdote : 600 km trajet Kharkov Moscou les trois premiers exemplaires du T34 doivent effectués ce périple pour être validé par les autorités alors que coté allemand les premiers essais du tigre et du panther furent particulièrement laborieux.
Si les projets allemands sont dans l'absolu, très performants, ils filtrent trop avec les limites mécaniques de l'époque, au point d'afficher une endurance mécanique insuffisante, et un degré de sophistication peut compatibles avec de grandes cadences de production sans que cela ne creusent un écart significatif sur le champs de bataille. Des démonstrateurs technologique plutôt que des machines de guerre. Le tigre 2 a été produits a 500 exemplaires alors que le JS2 russe comptabilisait plus de 3750 exemplaires. Le char allemand panther initialement devait peser 35 tonnes il en pèsera 45 tonnes posant la aussi de sérieuses contraintes au niveau de la transmission mécanique.

Plus simplement : les chars allemands ( moyens et lourds ) n'aimaient pas être brusqués, c'était des machines relativement fiable qui nécessitait un entretien très rigoureux pas toujours compatible avec l'urgence de la situation. Lorsque cette dernière manquait immanquablement le taux de disponibilité chutait rapidement entrainant des casse mécanique ( moteurs transmission, moteurs). A titre d'anecdote durant la bataille de koursk en juillet 43, les 147 chars tigres ont tellement eut de casse de transmission et de moteurs que les ateliers de maintenance durent cannibaliser plusieurs chars tigres pour se procurer les pièces de rechanges qui manquaient.

 

 
 
 
 

 © Copyright 2010, Miki - Designed Miki